
Si l’idée d’ascenseur spatial n’est encore qu’un fantasme, une entreprise japonaise lance en ce moment une première série de tests entre deux satellites reliés par câble.
C’est un vieux fantasme de romancier et de scientifique en passe de devenir réalité. D’ici 2050, la société japonaise de bâtiment Obayashi espère relier la Terre à l’espace via un ascenseur.
L’objectif est simple : réduire de manière drastique la quantité d’énergie nécessaire pour s’extraire de l’attraction terrestre et ainsi faciliter l’exploration spatiale.
Un robot de 10 cm de haut
Sûre de son fait, l’entreprise affirme qu’avec une petite centaine de milliards de dollars elle pourrait développer les technologies et matériaux nécessaires à la construction d’un ascenseur spatial.
La résistance à la compression liée à la gravité, à la corrosion atmosphérique, aux débris en gravitation dans l’espace ou tout simplement la conception d’un câble géant, ne sont que quelques exemples parmi la multitude de défis qui restent à surmonter avant d’espérer atteindre l’ISS dans une simple cabine.
Une première étape a cependant déjà été franchie à la fin du mois de septembre. Deux mini-satellites cubiques de dix centimètres ont été envoyées en orbite et reliés par un câble de dix mètres de long. La cabine a été remplacée par un petit robot de trois centimètres de diamètre pour dix de hauteur et équipé d’un moteur. C’est la première expérience de mouvement d’ascenseur dans l’espace assure-ton du côté nippon.
Dans l’hypothèse où la réalité dépassera un jour la fiction, même avec un ascenseur grimpant à 300 km/h, ce qui est déjà un défi en soi, le voyage durerait une semaine… De quoi s’assurer impérativement en amont que la musique diffusée dans la cabine est bonne.
David Even