Trouver des profils aux compétences pointues et sélectionner des collaborateurs en phase avec la culture d’entreprise, tels sont aujourd’hui les enjeux rencontrés par les sociétés françaises. Pour y arriver, près de 40 % d’entre elles utilisent la cooptation (étude APEC, 2017). On vous explique ce mode de recrutement.
La cooptation : le principe ?
Le terme « cooptation » vient du verbe latin « cooptatio, onis » qui signifie « élire » ou « incorporer ». Cette manière de recruter repose avant toute chose sur l’entretien de son réseau personnel et professionnel afin d’être recommandé par ses contacts lors d’une recherche d’emploi.
Pour l’entreprise qui recherche de nouveaux talents, le coopteur (qui est généralement un collaborateur) va mettre en contact le recruteur avec le candidat qu’il recommande. C’est donc un outil peu coûteux et efficace pour être mis en relation avec des profils parfois difficiles à atteindre.
Lorsque la cooptation est fructueuse et que cela se conclue par une embauche, le coopteur peut percevoir une gratification (prime, chèque cadeau). Cette valorisation lui permet de devenir un ambassadeur de l’entreprise et renforce ainsi le sentiment d’appartenance.
Une technique transparente et des recommandations qualifiées
En plus d’assurer un recrutement de qualité, la cooptation est une méthode reconnue et valorisée. En effet, on recommande quelqu’un pour ses compétences, ses valeurs en adéquation avec celles attendues par l’entreprise et son état d’esprit, et non pour l’affectation qu’on lui porte. Ainsi, la personne à l’origine de la recommandation engage sa crédibilité. À noter aussi que le parcours de recrutement reste le même que pour les autres candidats.
La cooptation, une histoire de culture
En fonction des pays, la cooptation a plus ou moins de succès. Par exemple, les pays anglo-saxons utilisent beaucoup plus les réseaux sociaux comme LinkedIn pour trouver de nouveaux collaborateurs. En France, ce réseau est plutôt perçu comme un moyen de se rendre visible, sans pour autant être un outil indispensable au recrutement.
De manière générale, les pays européens s’appuient davantage sur les relations, ceci expliquant sûrement le succès de la cooptation. Aujourd’hui, selon une étude APEC, la cooptation des salariés se hisse au troisième rang des canaux permettant le plus d’embauches de cadres. De plus, 48 % des entreprises utilisant la cooptation des salariés pour recruter un cadre ont embauché une personne connue ou recommandée en 2018.
La cooptation, un moyen de sourcing efficace et un principe gagnant-gagnant qui pourrait davantage se développer dans les années à venir. Et vous que pensez-vous de cette méthode ?
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