Non, on ne peut pas se retrouver coincé par des portes d’ascenseur qui se referment sur soi, ni même être heurté violemment par l’une d’elles. Voici pourquoi.

Les portes des cabines des ascenseurs neufs sont équipées d’un rideau vertical de cellules infrarouges qui détectent la présence d’un objet ou d’une personne dans le passage. Dès que l’un des faisceaux est coupé par un obstacle, même si celui-ci ne mesure que 50 mm de diamètre, l’opérateur des portes reçoit automatiquement l’ordre de les rouvrir.
Les portes palières, qui ne comportent ni moteur ni capteur sont, elles, commandées et entraînées directement par l’ouverture des portes de la cabine.
Ces cellules couvrent une zone commençant au minimum à 25 mm du sol et qui s’étend jusqu’à 1,60 m de hauteur, pour une sécurité bien supérieure aux dispositifs plus anciens, limités à une seule cellule infrarouge installée à quelque 30 cm du sol.
De plus, l’énergie cinétique des portes ne doit pas dépasser, selon la norme, 10 joules (une lampe de 100 watts consomme 10 joules par secondes ; c’est l’équivalent de 13 chevaux vapeurs), ce qui évite toute fermeture violente des portes.
Enfin, l’ascenseur détecte toute défaillance partielle ou totale du rideau de cellules : un signal sonore indique alors automatiquement la fermeture des portes, et la force cinétique des portes est limitée à 4 joules maximum afin d’éviter les risques de bobos…