Arcadis, société leader dans le conseil et l’ingénierie de la conception, a récemment dévoilé son nouveau classement mondial sur la mobilité urbaine. L’étude s’intéresse à la mobilité des villes et à la durabilité de leur système. Elle prend en compte les infrastructures, le temps de congestion, le tarif des transports en commun, l’intermodalité, les transports verts, la pollution de l’air et bien d’autres indicateurs.
Lyon se positionne en 15ème place de ce classement. Coup d’œil sur la capitale de la mobilité française.
Les infrastructures de transport déjà existantes à Lyon
La mobilité urbaine est aujourd’hui un enjeu majeur pour les villes. C’est également un levier d’attractivité pour les entreprises, les habitants et les touristes. Et en la matière, la Métropole de Lyon se démarque des autres villes ! En effet, Lyon et sa périphérie disposent de l’un des meilleurs réseaux de transport multimodal en France :
– Ferroviaire : développement du métro et des tramways « périphériques » au nord et sud de la métropole, gare internationale ;
– Cyclable : développement de nombreuses pistes cyclables. Lyon est la première ville de France à avoir proposé un système de vélos en libre-service ;
– Aérien : deux aéroports connectés au centre-ville ;
– Fluvial : développement de la navette fluviale Vaporetto et tests de bateaux-taxis ;
– Automobile : développement d’un parc de véhicules électriques, alimentés grâce à des panneaux solaires.
Selon Frédéric Courthial, directeur régional sud-est Arcadis : « Lyon a la volonté d’être à la pointe des technologies qui permettront à la ville d’améliorer ses performances en matière de développement durable. Il y a une réelle volonté d’améliorer la qualité de vie des habitants de la ville.
Le plan piéton et vélo post-confinement, une ambition réelle
Le contexte de post-confinement permet de mettre en place un plan d’urbanisme tactique. Ce plan a été élaboré avec les maires et associations. Il prévoit l’élargissement des trottoirs, le développement de zones 30 et la piétonnisation de secteurs.
En plus des 1 000 kilomètres existants, 77 km de nouvelles pistes cyclables ont déjà été créés.
Création de stationnements sécurisés
Le plan de mobilité urbaine prévoit aussi la création de 3 000 arceaux de stationnement temporaires. Ils seront notamment installés dans les quartiers d’affaires comme la Part-Dieu, Gerland et vers les commerces et les écoles. Ce dispositif sera renforcé par des parcs temporaires surveillés et sécurisés et des places de stationnement supplémentaires dans les parkings relais.
La prime VAE va être également portée à 500 € pour encourager ceux qui le souhaitent à franchir le pas. Elle était auparavant de 100 €. Des formations seront également proposées pour apprendre à faire du vélo en ville.
Des améliorations de la mobilité lyonnaise sont encore possibles
Si les habitants de Lyon intra-muros et des villes voisines sont satisfaits, ce n’est pas le cas des riverains des communes plus éloignées. Ils ont d’ailleurs manifesté leur mécontentement le 12 octobre devant la Métropole. Les habitants du sud, du sud-est et de l’ouest lyonnais se sont déplacés en brouette pour symboliser le manque de transports en commun. Ils réclament une « répartition équitable des transports sur tous les territoires ».