Relier un jour Toulouse à Paris en 40 minutes (contre 4 heures 20 actuellement en TGV) c’est l’idée du concept de l’Hyperloop. Les premiers essais devraient débuter dans le centre de recherche et développement de Toulouse en 2020.

L’Hyperloop, un transport révolutionnaire
Médiatisé par Elon Musk en 2013, l’Hyperloop est une technologie capable d’accueillir un moyen de transport à très haute vitesse. Mais en quoi cela consiste ? Dans un double tube surélevé, des capsules pressurisées circulent et transportent des voyageurs ou des marchandises. Ces capsules sont propulsées par un champ magnétique, créé par des moteurs à induction placés à intervalles réguliers à l’intérieur des tubes. À mi-chemin entre un train sans rails et un avion sans ailes, l’Hyperloop pourrait atteindre une vitesse de plus de 1000 km/h.
Un projet développé par plusieurs entreprises
Bien qu’il s’agisse d’Elon Musk qui a proposé ce projet de recherche industrielle, c’est pourtant une multitude de sociétés qui travaillent directement sur cette technologie : Virgin Hyperloop One (dans laquelle la SNCF a d’ailleurs investi), le canadien Transpod et la startup américaine Hyperloop Transportation Technologies. C’est cette dernière qui est à l’origine des essais prévus à Toulouse. En effet, elle a annoncé début 2019 la fin de l’assemblage de sa première piste d’essai dans son centre situé sur l’ancienne base aérienne de Francazal.
Essais de l’Hyperloop à Toulouse
D’une grandeur de 320 mètres de long et composée de seize tubes de 20 mètres de long chacun dans un diamètre intérieur de 4 mètres, la piste accueillera ses premiers essais avec passagers en 2020. Ainsi, le président de la société Bibop Gresta a déclaré dans un communiqué « Nous sommes plus près que jamais du moment où nous transporterons des personnes dans l’Hyperloop pour la première fois ». Ces tests sont le point de rassemblement des projets commerciaux de l’Hyperloop, notamment ceux à Abu Dhabi et en Chine, alors qu’une étude de faisabilité se termine aussi entre Cleveland et Chicago.
Plusieurs défis sont encore à relever. Tout d’abord celui du coût, du modèle économique et donc du retour sur investissement. Mais aussi des défis technologiques avec la mise sous vide, l’accélération et le freinage. Enfin, concernant l’aspect environnemental, on parle d’une technologie solaire qui serait en test, avec la présence de panneaux solaires positionnés sur les tubes.
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