La ville d’Angers lance son projet de smart city à l’échelle de toute sa métropole. L’objectif est d’économiser 101 millions d’euros sur 25 ans. Découvrez tous les détails du projet.
Un projet sur douze ans
Après Dijon et Rennes, c’est au tour d’Angers de dévoiler son projet de smart city. Le territoire intelligent a été présenté au public le 23 novembre dernier au centre de congrès, à l’occasion d’Avenirs Numériques. En partenariat avec Engie, Angers Loire Métropole a investi 120 millions d’euros afin d’optimiser les services urbains par l’usage des technologies. Les objectifs sont de réaliser des économies et de prendre un nouveau virage dans la transition écologique. Engie s’est également entourée de Suez, expert mondial des métiers de l’eau et des déchets, du groupe La Poste ainsi que du groupe Vyv, expert dans la protection sociale, mutualiste et solidaire.
Un projet qui donne une longueur d’avance à la ville
Angers est maintenant en passe de s’inscrire dans la liste des villes intelligentes en France. Selon Christophe Bécu, le président d’Angers Loire Métropole, le projet est « exceptionnel par son caractère innovant ». On parle ici d’installation de capteurs, de rénovation d’infrastructures et de création d’une plateforme vers laquelle afflueront les données publiques. Par ailleurs, cette data (qui restera pleinement propriété de la collectivité) proviendra de huit centres de supervision déjà existants consacrés à la sécurité, à la gestion de la qualité de l’eau et des transports en commun (source : angersloiremetropole.fr).
Des services plus efficients et économes
Pour l’éclairage public, 3 600 capteurs seront installés sur les lampadaires afin de diminuer la consommation d’énergie en fonction de la fréquentation et des flux de circulation. Il en va de même pour les feux tricolores, avec 60% de la signalétique qui seront rénovés. 3 000 points lumineux énergivores seront également équipés en LED. En ce qui concerne les bâtiments publics, 3 560 capteurs d’eau, d’électricité et de gaz seront installés pour diminuer de 20% leurs dépenses énergétiques. Pour la gestion de ses déchets, la ville met en place un système d’optimisation des tournées de collecte, ainsi que de télésurveillance afin de lutter contre les dépôts sauvages. Enfin, pour l’assainissement de l’eau, elle déploiera une technologie permettant de réguler la qualité et la pression de l’eau potable au robinet.
Les premiers déploiements commenceront au début de l’année 2020.